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Guappecarto présente « Sambol amore migrante »

Le groupe Guappecarto présentera son nouvel album " Sambol amore migrante", le mardi 26 novembre 2019 à 19h30 sur la scène du Café de la Danse, à l'occasion de sa sortie le vendredi 15 novembre 2019 chez CSB Productions / RFI/ L'Autre Distribution. Guappecarto : Un violon, un accordéon, une guitare, une contrebasse, des percussions. Les Guappecarto jouent comme ils vivent, avec cette spontanéité, cette générosité, cette classe italienne, un côté cabaret-punk d’un autre temps que Fellini aurait pu filmer. De l’Italie, ils conservent les racines, une présence, un cachet certain. De la culture tzigane, ils empruntent la fougue, une forme d’affrontement avec la vie, une mouvance sans frontière. De cette façon, la musique de Guappecarto ouvre indéniablement les imaginaires et les boîtes à histoires... Sambol amore migrante : Le 4e disque de Guappecarto est composé de neuf réinterprétations des œuvres de Vladimir Sambol, compositeur Fiuman des années 1930, émigré en Suède après la Seconde Guerre mondiale. L'écriture de Sambol a été fidèlement respectée dans certains cas ; dans d'autres, il a servi à développer et à obtenir des pièces profondément différentes de l'originale en faveur d'une nouvelle recherche sonore atypique pour le quintet, élargie par des collaborations surprenantes. Guitare et basse électriques, violon avec effets, batterie, ne sont que quelques-unes des nouveautés du disque ; les pièces originales sont déstructurées, réarrangées, transfigurées et parfois ajoutées à des pièces composées ad hoc. Le disque a été enregistré aux studios "Officine Meccaniche" de Mauro Pagani, à Milan, en novembre 2018. Les prises son ont été réalisées par Guido Andreani et le mixage par Laurent Dupuy (double grammy "meilleur album de musique du monde" 2014, 2015), sous la direction artistique de Stefano Piro. Les invités : Vincent Segal – violoncelle Daniele Sepe – saxophone Adèle Blanchin – didgeridoo, guimbarde Jeremy Nattagh – handpan, sanza, percussions Hamid Moumen – derbouka, tar, karkabou Marzouk Mejri – daff, tar Francesco Arcuri – sound design
24 février 2020

Bernard Fines presents « Samba de gringo »

Bernard Fines présentera son nouvel album " Samba de gringo", le mardi 17 décembre 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de l'Ermitage, à l'occasion de sa sortie le vendredi 22 novembre 2019 chez SambaJazz Productions / In Ouïe Distribution. Bernard Fines est accompagné sur scène de : -  Ricardo Feijão à la basse -  Frédéric Sicart à la batterie -  Julian Leprince Caetano au piano « J’avais 15 ans lorsque j’ai découvert la bossa nova dans mon Ariège natale. Mon initiateur était un animateur de colonies de vacances, récemment débarqué de Paris, avec dans ses valises, le légendaire LP de Getz/Gilberto. Coup de foudre, j’écoute et tout devient si limpide : sous le saphir s’envolent les notes fondatrices de tout ce que j’avais pu glaner chez les ambassadeurs de la musique brésilienne en France à cette époque où le terme world music n’existait pas encore : Nougaro, Lavilliers, Nino Ferrer... La bossa nova devient mon rêve impossible, et après quelques courageuses tentatives, je commence à goûter au plaisir d’interpréter des standards comme Samba de uma nota so, Manhã de Carnaval et autres Meditação... Mais mon chemin croisera définitivement celui de la MPB, la Musique Populaire Brésilienne, en 1992 lors de mon départ au Brésil, où j’ai eu la chance de vivre pendant vingt-deux ans. Une immersion totale, linguistique et culturelle, rythmée par les concerts dans les bars, le conservatoire de Curitiba, les cours de chant et de théâtre, et bien sûr l’apprentissage de la douceur de vivre... Samba de Gringo, c’est une relecture de ma vie brésilienne, avec ses thèmes si profondément humains : l’amour sans limites, l’amour impossible, le sens de la fête, la tolérance, l’amitié, la place de la musique dans la société, la beauté basique de la photographie en noir et blanc, la pluie dans la forêt tropicale, l’émotion de l’écriture sur une page blanche, les plages désertes, la jungle urbaine, et bien sûr la saudade. Julio Bittencourt, avec qui j’ai eu la chance de tourner pendant huit ans sur les routes brésiliennes, me présentait toujours comme le français le plus brésilien qu’il ait jamais connu. Et cela me touche, car c’est peut-être finalement assez vrai. Et pour finir, je tiens à remercier mon père, qui m’a prêté sa plume, ma mère, qui m’a donné son oreille musicale, mon épouse qui m’a emmené au Brésil dans ses valises, et tous mes amis musiciens et mélomanes du Brésil qui m’ont appris l’art de swinguer à la brésilienne... Sans vous, Samba de Gringo n’aurait jamais été possible. » Bernard Fines
24 février 2020

Djavan en concert unique au Casino de Paris

Connu pour sa voix soyeuse et les mélodies de sa guitare « jazzy style », Djavan livre une musique métissée aux influences brésiliennes entre Jazz « cool » des années 1950, chansons folkloriques locales et rythmes africains. L’icône de la Musique Populaire Brésilienne interprètera ses classiques ainsi que cinq nouveaux titres de " Vesúvio" son dernier album : un voyage musical entre l’Amérique, l’Europe et l’Afrique. Alors qu'il était encore enfant, et n’était âgé que de cinq ans, Djavan accompagnait sa mère, Virginia, faire la lessive au bord de la rivière avec d'autres blanchisseuses de Maceió. C'est avec une fierté non dissimulée pour un si jeune garçon qu'il remarqua à quel point sa mère et ses amies chantaient remarquablement bien et comment elles étaient capables de coordonner leurs voix et de réaliser des solos incroyables. Il ne le savait pas à cette époque, mais c'est là, au bord d'une rivière à la périphérie d'une ville du nord-est du Brésil, qu'il a pris ses premières leçons de musique. Des leçons de musique et de beauté. À la maison, sa mère, toujours aussi musicale, lui fit connaitre ses premières chansons par le biais de la radio : Orlando Silva, Ângela Maria et Dalva de Oliveira, qui sont parvenues à ses oreilles directement via les ondes de Rádio Nacional à Rio de Janeiro. Sa mère lui apprit également à chanter des chansons de Jackson do Pandeiro et Luiz Gonzaga, plus proches de lui non seulement en raison de leur accent mais aussi géographiquement ; ces mêmes chansons qu'il écoutait dans les rues et sur les marchés de Maceió, grâce aux enceintes disposées sur la place. C'est Virginia, toujours elle, qui fut la première à remarquer le talent de son fils. C'est elle qui fit naître en lui le rêve de devenir un « chanteur de radio ». Le rêve de sa mère faillit ne pas se réaliser. A l'âge de onze ans, Djavan était très talentueux non seulement dans le domaine musical, bénéficiant d’une excellente oreille et une voix remarquable, mais aussi avec un ballon entre les pieds. C'était un joueur de football exceptionnel et on le trouvait toujours en train de courir sur les terrains poussiéreux de Maceió. Djavan se distingua en tant que milieu de terrain alors qu'il jouait dans l'équipe de football des jeunes du CSA, l'équipe la plus importante de la ville, où il aurait pu poursuivre une carrière de joueur de footballeur professionnel. Le terrain de jeu du garçon se trouvait ailleurs cependant : il s’agissait d’une grande pièce confortable chez Marcio, un ami d'école, dont le père le Dr. Ismar Gatto, possédait un puissant système de son quadriphonique en plus de quelque chose d'extrêmement rare pour la ville de Maceió au début des années 1960 : une collection d'albums qui semblait inclure toutes les chansons jamais enregistrées. C'est dans cette pièce que le garçon à l'oreille avertie a entendu pour la première fois la musique intemporelle de Bach et Beethoven, l'ingéniosité du jazz grâce à Miles Davis, John Coltrane et la musique noire représentée par Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan et Billie Holiday ; mais aussi la musique traditionnelle brésilienne, de Noel Rosa à Tom Jobim et la "bossa nova", de l'école de samba à la "samba canção", de la richesse mélodique au rythme syncopé, toutes les chansons qu'il écoutait sur Radio Nacional avec sa mère ; c'est là qu'il découvre, avec émerveillement que Jackson do Pandeiro, Ary Lobo et aussi, Luiz Gonzaga sont de grands musiciens. C'est à ce instant que Djavan est sûr de son avenir en tant que musicien et décide de suivre l'intuition de sa mère. On savait à peine à l'époque que l'un des plus grands chanteurs et compositeurs du monde était en train de faire ses premiers pas, quelqu'un qui jouait de la guitare acoustique comme personne, dépositaire d'un style musical unique, qui allait bientôt conquérir Rio de Janeiro, le Brésil et la musique brésilienne. Ensuite sont venus le monde, les scènes, les studios et les partenaires aux États-Unis, en Europe, en Afrique...   Hugo Sukman
20 janvier 2020

Bab El West présente « Houdoud »

Le groupe Bab El West présentera son nouvel album " Houdoud", le jeudi 5 décembre 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de l'Ermitage, à l'occasion de sa sortie le vendredi 29 novembre 2019 chez Big Banana Music / In Ouïe Distribution. En outre, le groupe sera en concert aux dates suivantes : - 14 septembre : Fête de L'Huma - La Courneuve (93) - 12 octobre : La Tête des Trains - Tousson (77) - 8 novembre : Le Zygobar - Nantes (44) - 9 novembre : Mamm Douar Kafé - Auray (56) Bab El West En 2011, le chanteur-guitariste Habib Farroukh rencontre le batteur Marc Dupont et son compagnon de route, le bassiste Clément Vallin. Au fil de jams sauvages organisées dans les nombreux squats et caf-conç’ de la capitale, une solide complicité se noue entre ces trois musiciens venus de l’ouest, guidés par leur amour de l’aventure et du groove. À la croisée des chemins, entre folk maghrébin, soul et musique afro, les contours de Bab El West (“la Porte de l’Ouest”) se dessinent en 2012.
Jouant l'équilibre entre sonorités traditionnelles et actuelles, le trio se rapproche du guitariste Hamza Bencherif, apportant à la formation sa touche blues rock, ainsi que de Nidhal Jaoua, musicien virtuose du qânun, ancêtre oriental de la harpe. Après un accueil très favorable de la presse et du public pour leur premier album Douar, sorti en 2017, Bab El West retrouve sa genèse : la route. Deux ans de tournée et près d’une centaine de concerts plus tard, la formation de l’Ouest enregistre Houdoud, une ode au voyage gorgée de nouvelles rencontres dont la sortie est prévue le 29 novembre 2019. Houdoud "Le mot frontière est un mot borgne, l'homme a deux yeux pour voir le monde". Ce mot d'Eluard inspire la trame d'Houdoud, le nouvel album de Bab El West. "Houdoud", c'est la "frontière", la jonction entre les mondes, mais aussi leur limite : joyeuse et menaçante à la fois, complexe et duelle. Le premier album, Douar, "le village", succès critique, lauréat du prix SACEM à l'autoproduction, posait les fondations d'un village imaginaire, berceau du groupe et de ses racines.
Houdoud, lui, respire l'asphalte, la fête, et les chemins de traverse. Maturé sur la route, il porte l'empreinte de la scène et de rencontres fertiles : avec les talentueux Shiels, Irlandais anciens membres du groupe Sons of the Desert ; l'acolyte de toujours Yannick Jory, saxophoniste breton aux inflexions tziganes ; ou encore Jean-Luc Thomas, flûtiste d'exception de tradition bretonne, aux sensibilités africaines, arabes et sud-américaines. D'escale en escale, les influences celtiques se mêlent aux sonorités maghrébines chaabi et gnawa chères au groupe pour dessiner Houdoud, la frontière sans cesse renouvelée. En filigrane, un héritage commun : le rock, la pop et la musique afro. L’ingénieur du son Léo Fourastié installe un studio mobile au sein d’une grande bâtisse en bois située sur les bords de l'estuaire du Jaudy, dans les Côtes d'Armor, fief historique du groupe. L'enregistrement en live de l’ensemble des titres, de la voix aux percussions, donne à l'album une cohésion et une chaleur unique. Profondément organique, tour à tour western poétique, fable, récit initiatique, Houdoud passe le vivant au crible de mélodies entraînantes, aux confins de l'homme, de l'animal et du végétal.
8 janvier 2020

Le 23e Festival de l’Imaginaire convoque les esprits !

Le 23e Festival de l'Imaginaire se tiendra cette année du 10 octobre au 31 décembre inclus, en partenariat avec Télérama, Mezzo, La Terrasse, Qué Tal París?, Artistik Rezo et L'Étudiant.   Convoquer les esprits L’esprit qui fait vivre le Festival de l’Imaginaire est coriace ! Contre vents et marées il s’entête, depuis plus de 20 ans, à créer les conditions de la découverte et de l’étonnement devant l’inépuisable diversité des formes d’expression à travers le monde. Les esprits qui s’incarnent à travers le festival sont pluriels : esprit des ancêtres, réels ou mythiques, qui habitent le chanteur et poète cap-verdien Mário Lúcio, en ouverture du festival dans un solo inédit en France ; esprit de fête du bal fandango de la région de Sotavento, au Mexique. Esprit du merveilleux qui anime les marionnettes budaixi de Taïwan, de la musique que TM Krishna, figure emblématique de la scène carnatique, ou Fargana Qasimova, ambassadrice virtuose du mugham d’Azerbaïdjan, partagent dans la communion avec leur public. Esprits de la nature invoqués lors du Donghaean byeolsingut, ce rare rituel chamanique pratiqué tous les trois à dix ans par des communautés de pêcheurs de Corée. Poupées-esprits des cultes vaudous ou de fertilité qui prendront possession de l’exposition du Festival…  Esprit des lieux, enfin. Prestigieux, surprenants, intimes, patrimoniaux, ceux qui accueillent le festival sont divers et chacun a son identité propre, créant l’alchimie avec les artistes et le public. Grâce à la diversité de ces partenaires, le festival poursuit sa route à la rencontre des habitants de tous les territoires, urbains et ruraux, à Paris, en Seine-Saint-Denis, à Lyon, en Bretagne… Ce 23e festival recroise le chemin de grands maîtres que la Maison des Cultures du Monde a invités jadis ; il révèle de jeunes disciples auxquels ces derniers ont transmis leur art. La transmission et la relation maître-élève seront d’ailleurs en filigrane du colloque international « Diversité des imaginaires, traditions et arts du spectacle vivant » comme de la Journée du patrimoine culturel immatériel cette année dédiée à la musique. Le festival renforce ainsi ses collaborations avec les jeunes chercheurs et étudiants, pour des moments réflexifs autour des patrimoines vivants, de formation ou d’échanges musicaux avec les artistes, notamment grâce aux liens tissés avec les partenaires de la Communauté d’Universités Paris-Lumières. Je voudrais rendre hommage à tous ces esprits, ancêtres et grands maîtres qui ont fait et font le festival, et leur demander de nous accompagner longtemps encore. Séverine Cachat, directrice de la Maison des Cultures du Monde, Centre français du patrimoine culturel immatériel
2 septembre 2019

La Mòssa présente « a moss’ ! »

L'ensemble vocal féminin La Mòssa présentera son nouvel album "a moss' !", le mercredi 20 novembre 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de l'Ermitage, à l'occasion de sa sortie le vendredi 20 septembre 2019 chez La Curieuse / L'Autre Distribution. En outre, le quintet sera en tournée cet été et cet automne pour une trentaine de dates, et notamment les : * 17 et 24 juillet (21h00)  : L'Arrache-Coeur - Festival Off d'Avignon, Avignon (84) * 6 septembre : Alpilium, Saint-Remy-de-Provence (13) * 4 octobre : Le Coléo, Pontcharra (38) * 6 octobre (17h00) : Festival Rhinojazz, Chassagny (69) * 12 octobre (20h30) : Le Quai des Arts, Pornichet (44) La Mòssa POLYPHONIES & PERCUSSIONS DU MONDE Cinq voix, cinq personnalités et des chants chargés d'histoires et d'émotions qui déclinent de multiples facettes de la femme. La Mòssa en italien c'est le mouvement. La Mòssa, en napolitain, c'est le roulement du bassin avec le coup de hanche final inventé par Nini Tirabouchon dans les années 20. La Mòssa est comme une femme curieuse qui se balade dans le monde. Les oreilles et les yeux grands ouverts, elle cherche ce qui l'inspire, ce qui lui donne envie de raconter, de chanter. Elle porte avec fermeté et précautions, dans son petit sac, les chants qui l'ont touchée. La Mòssa rigole et danse la légèreté des tarentelles. Elle chante une mélodie hors du temps venue d'Italie, du Limousin, de la Réunion, du Brésil ou d'Albanie... Elle s'émeut et frissonne en faisant re- vivre les émotions de chaque histoire racontée. La Mòssa s'approprie aussi certains chants destinés aux hommes, et se plait à y trouver d'autres nuances, d'autres interprétations. Elle compose, joue avec ses influences, ses origines, ses amours musicales. Et c'est quand elle frappe sur ses tambours, qu'elle prend la parole, La Mòssa est un groupe de cinq femmes différentes et complices. Cinq voix mêlant leurs timbres singuliers.
22 juillet 2019

L’Ensemble Fawaz Baker présente « Alep – Brest »

L'Ensemble Fawaz Baker présentera son nouvel album "Alep - Brest", le lundi 18 novembre 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de l'Ermitage, à l'occasion de sa sortie le vendredi 15 novembre 2019 chez Hirustica / L'Autre Distribution. Fawaz Baker Musicien depuis toujours Fawaz Baker fut architecte de profession avant de se consacrer exclusivement à la musique. Dessiner l'espace et le temps, accueillir le silence : la transition lui fut naturelle. De l'accordéon de son enfance en accompagnement du chant, au clavier puis à la contrebasse, il a exploré plusieurs univers (hard rock, jazz, blues) et consacré des années à l'étude de la musicologie et des influences multiples de la musique aleppine (Ottomane, Iranienne, Arménienne, Indienne et d'Asie centrale, dont la tradition soufie). La guerre a finalement arraché le joueur de Oud à sa ville et à tout ce qu'il avait construit, même s'il a tenu à rester longtemps solidaire de ses habitants : il a dirigé plusieurs années le Conservatoire de Musique d'Alep où, dit-il, « le plus grand défi était de composer entre l'enseignement de la musique classique occidentale et celui de la musique traditionnelle orientale. » Au-delà de la joie et de la tristesse, la musique lui permet d'inventer de nouveaux sentiments et de créer une nouvelle mémoire. Engagé, Fawaz Baker passe une grande partie de son temps dans les camps de réfugiés syriens au Liban pour transmettre aux enfants sa passion de la musique, et leur faire réapprendre le silence, loin de la bruyante guerre. Il est artiste associé au Quartz à Brest jusqu'en 2020. L'Ensemble Fawaz Baker La chaîne de transmission continue d'un musicien à un autre et d'une âme à l'autre, reprenant des mélodies millénaires qu'on entendait jadis un peu partout dans la ville, dans les églises et les cafés ; dans les mosquées et sur les terrasses des immeubles en pierre de taille. Ces airs, en arabe, syriaque, arménien, turc ou kurde, se sont transmis de génération en génération, forts de leur beauté, comme unique arme contre l'oubli. Leur dénominateur commun est, pour Fawaz Baker,leur constante innovation au sein d'une structure traditionnelle. La musique orientale offre en effet de grandes possibilités en termes de rythme, de mélodie et d'improvisation. Elle est ce qu'on nomme une musique modale : composée de phrases musicales, non de tons ou de notes, comme la plupart des compositions en Occident depuis le XVIIIe siècle. Le son oriental est fondé sur l'improvisation et la polyphonie ; liberté qui permet à deux mélodies d'évoluer en même temps au sein d'une architecture complexe, et autorise chaque musicien à interpréter et improviser. Comment, alors, trouver l'équilibre entre musique écrite et improvisée, entre modal et tonal ? Le pari n'est pas aisé, mais illustre combien la musique – et l'art en général est apte à créer un dialogue entre des forces contradictoires, là où l'idéologie échoue.  
15 juillet 2019

Luis de la Carrasca présente « Gharnata » au Studio de l’Ermitage

Luis de la Carrasca présentera son nouvel album"Gharnata", le mercredi 9 octobre 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de l'Ermitage, à l'occasion de sa sortie le vendredi 11 octobre 2019 chez Andalouse Alhambra / In Ouïe Distribution. En outre, l'artiste sera en concert aux dates suivantes : * samedi 29 juin 2019 : Festival Mawazine, Rabat (MA) * du 5 au 28 juillet 2019 : Théâtre Les Gémeaux – Festival d'Avignon Off, Avignon (84) * mardi 30 juillet 2019 : Festival Les Troubadours chantent l'Art roman, Abbaye de Valmagne (34) * jeudi 1er août 2019 : Festival Les Tréteaux de Lagnes, Lagnes (84) * samedi 3 août 2019 : Peyrolles (13) * dimanche 11 août 2019 : 42e Festival international de l'Abbaye de Sylvanès, "Musiques sacrées, Musiques du Monde", Sylvanès (12) * dimanche 17 août 2019 : Arènes de Huéscar, Grenade (ES) L'album Gharnata : "Gharnata veut dire Granada en arabe. Pourquoi ce titre ? Car étant Grenadin, je suis conscient de l'héritage laissé par cette extraordinaire civilisation lors de son apogée. Al Andalus nous a transmis un exemple de coexistence, un art de vivre et une immense et profonde culture avec un grand C., que ce soit dans la peinture, la poésie, l'artisanat, la science et surtout la musique. Les textes de mes paroles sont un hommage aux valeurs de grande importance, indispensables à l'humanité en tout temps. Le respect, la coexistence, la tolérance, la générosité, la volonté, la foi, la bonté et le plus important l'Amour, du prochain, de la vie, de la terre, de la nature... Toutefois, j'ai aussi ressenti la nécessité d'aborder l'importance qu'ont nos racines. La référence qui nous guide vers le futur sans oublier d'où nous venons et qui nous sommes. La famille, pilier fondamental d'une morale saine et forte qui nous permet de vivre en harmonie avec soi-même. Enfin, pour terminer c'est aussi un hommage en mémoire aux grands génies universels que sont Federico García Lorca, Antonio Machado et le grand Bizet. Tout cela constitue un patrimoine incontournable et inoubliable pour l'humanité." Luis de la Carrasca Luis de la Carrasca : Cet Andalou de Grenade, arrivé en France en 1991, est actuellement l'artiste Flamenco reconnu et l'une des références dans le monde Flamenco. Autodidacte, il a hérité du don de ses ancêtres pour el Cante. Durant ces 28 ans de carrière, de nombreux metteurs en scène, tels que Thomas Le Douarec, Jean-Luc Paliès, Prosper Diss, Serge Barbuscia ont fait appel à son talent. Luis de la Carrasca compose les musiques de scène et réalise l'adaptation Flamenco de nombreuses pièces de théâtre (Le Cid la légende Flamenco, Signé Pombo, Théorie et Jeu du Duende, El Cordobés, Ola Federico, Carmen Flamenco....). Depuis 1991 à chaque Festival Off d'Avignon, il crée un nouveau spectacle (Théâtre du Chêne Noir, Théâtre des Corps Saints, Théâtre du Balcon, Théâtre La Luna, Théâtre de l'Oulle...). Il fêtera en 2020 son 30ème Festival d'Avignon. Par le biais de sa compagnie, il a eu dès le début une démarche d'accompagnement de jeunes artistes vers la professionnalisation, et les a fait découvrir au public : Sabrina Romero, Manuel Gutierrez, Juan Cortes « Chulo », La Moneta, Melinda Sala, Manolo Santiago, Enrique Santiago, Kuky Santiago, Ana Pérez...
8 juillet 2019

Matia Levréro & Tcha Limberger présentent « Mediterranean Quartet »

Matia Levréo & Tcha Limberger présenteront leur nouvel album"Mediterranean Quartet", le 3 octobre 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de L'Ermitage, à l'occasion de sa sortie le 20 septembre 2019 chez Printival / L'Autre Distribution. C'est au hasard d'une gare que le guitariste et compositeur Matia Levréro croise une de ses connaissances, le musicien  Tcha Limberger. Tcha est un artiste lumineux, issu d'une grande famille de musiciens manouches, multi instrumentiste, aveugle de naissance, dont la notoriété sans cesse grandissante dépasse de loin les frontières de la Belgique. Mais c'est avant tout quelqu'un de très ouvert, qui multiplie les scènes avec des artistes issus de mondes très éloignés, des grands noms de la musique bulgare jusqu'au jazz contemporain de Aka Moon. Pendant ces deux dernières années, de Bruxelles à la Transylvanie, en passant par le sud de la France, Matia et Tcha se rencontrent régulièrement afin de partager des moments de musique et de vie. Ensemble, ils jouent leurs compositions, teintées de musiques des Balkans et échangent sur les musiques traditionnelles grecques, turques, roumaines, mais aussi sur le jazz, l’improvisation. Très vite, une couleur musicale apparaît et tous deux partagent l'envie de monter un groupe autour d'un jazz qui puise ses racines dans la Méditerranée. À ce duo se rajoutent deux musiciens rares, le saxophoniste et accordéoniste Guilhem Verger, véritable « frère d'âme » de Matia ainsi que Simon Leleux, percussionniste belge, ancien élève du maître turc Misirli Ahmet et ami de Tcha. Le groupe au complet se réunit à plusieurs reprises, à Bruxelles et à Montpellier et réalise ses premiers concerts courant 2017. Aujourd'hui le quartet se consacre à de nouvelles compositions tout en renforçant sans cesse son travail autour des modes et rythmes méditerranéens.
24 juin 2019

Le Collectif Medz Bazar présente « O » au New Morning

Le Collectif Medz Bazar présentera son nouvel album"O", le 26 septembre 2019 à 20h00 sur la scène du New Morning, à l'occasion de sa sortie le 20 septembre 2019 chez In Ouïe Distribution. En outre, les artistes seront en concert aux dates suivantes : * 22 juin 2019 - Yerevan (Arménie) * 29 septembre 2019 - Mezrab (Amsterdam) * 11 octobre 2019 - Le Senghor (Bruxelles) *  13 décembre 2019 - Aarau (Suisse)   Le Collectif Medz Bazar : Le Collectif Medz Bazar, né en 2012 à Paris, est un ensemble composé de musiciens de cultures arménienne, turque, française et américaine. Puisant dans leurs traditions respectives ainsi que dans celles de cultures avoisinantes, les membres du collectif créent ensemble des arrangements originaux de musiques populaires tout comme des compositions de leur propre cru, qui abordent des questions sociales et défient les frontières politiques et culturelles. Ils offrent sur scène le fruit d'un croisement entre instruments tempérés et musiques de tradition modale, entre percussions du Moyen-Orient et voix inspirées autant des musiques populaires d'Asie mineure ou d'Iran, du rabiz caucasien et des rythmes de Thrace, que de musiques latino-américaines, de l'opérette, du hip-hop, du swing ou du bluegrass. Chantant l'amour, la justice et l'égalité à travers leur musique multidimensionnelle et leur énergie explosive sur scène, les voix de Medz Bazar viennent bercer, envoûter ou enflammer le public tout en l'invitant à traverser autant de sonorités et de rythmes que de questionnements sur l'autre et sur soi. L'album "O" : Cet album est dédié à l'amour sous toutes ses formes : à ceux qui s'aiment, à ceux qui se séparent, qui se découvrent eux-mêmes à travers les autres, qui aspirent à la liberté, à ceux qui ont mal, à ceux qui cachent leurs larmes. À la désillusion, à l'envie de grandir, à la beauté de se mentir un tout petit peu et de savoir l'admettre. À notre capacité de nous regarder dans les yeux, et d'avoir un peu moins peur.
17 juin 2019

Trio in Uno présente « Ipê »

Trio in Uno présentera « Ipê » son nouvel album, le 23 mai 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de L’Ermitage, à l’occasion de sa sortie le 24 mai  2019 chez La Sauce à Son / UVM. Trio in Uno  est composé des artistes : ➤ Giulia Tamanini : saxophone soprano ➤ Pablo Schinke : violoncelle ➤ José Ferreira : guitare 7 cordes Né de l’amitié entre les brésiliens Pablo Schinke (violoncelle) et José Ferreira (guitare 7 cordes) et l’italienne Giulia Tamanini (saxophones), cet ensemble inédit déborde d’énergie et de complicité. En alliant la saveur et la spontanéité de la musique populaire à l’expressivité de la musique classique, ils arrangent et interprètent la musique de grands compositeurs du Brésil tels Egberto Gismonti, Sergio Assad, Hermeto Pascoal, Marco Pereira, Radamés Gnattali. Ensemble, les trois musiciens construisent un solide son de groupe où le violoncelle, la guitare sept cordes et le saxophone se fondent dans un corps unique, vigoureux et raffiné, cristallisant ainsi Trio In Uno en 2014. En juillet 2015, ils sortent leur premier album intitulé « Lilas ». L’opus est accueilli avec enthousiasme par le public et salué par la critique en France et à l’international (Trad Magazine, Guitare Classique, Paris Guitar Foundation) ; ils sont invités dans différentes émissions de radio et télévision, notamment RFI, Super Radio Brasilia, Fm Cultura, Tv Globo, Tv Cultura. En 2017, le Trio in Uno inaugure le projet «Trio in Uno et Orchestre». Avec ses propres arrangements, le trio apporte un nouvel habillage à son répertoire. Ovationnés par le public, ils ont réalisé des concerts avec l’Orchestre de Chambre Ulbra (Porto Alegre) et l’Orchestre Symphonique de Goiania. Ils se sont produits et ils ont collaboré avec des artistes de renom tels que Vincent Segal, Nicolas Krassik, Marcos Sacramento, Sergio Assad, Marco Pereira, Paulo Bellinati, Cristima Azuma, Daniel Murray. Parallèlement aux concerts, Trio in Uno effectue des workshops et masterclasses afin de partager leur expérience. Depuis 2015, le trio réalise régulièrement des tournées au Brésil et se produit dans de prestigieuses salles de concert et festivals en Europe.
17 avril 2019