Toufic Farroukh (Saxophones, Percussions) s’est entouré pour cet album de :
Leandro Aconcha : Piano, claviers, Jean-Luc Lehr : Basse Electrique (sauf 3, 5, 7 et 8), Xavier Rogé : Batterie, Benachir Boukhatem : violon, Justina Zajancauskaite : violon, Lilla Peron : Alto, Sary Khalifé : Violoncelle, Sylvain Gontard : Trompette, Bugle, Paco Andreo : Trombone, Fanny Laignelot : Flûte, piccolo, Julien Chabod : Clarinette.
L’artiste a également invité sur cet album :
Roberto Garcia : Chant (3), Nelson Veras : Guitare acoustique (3, 11), Marc Buronfosse : Contrebasse (3, 5, 7 & 8), Sophie Lascombes-Mayrand : Hautbois, Cor anglais (1), Cédric Bonnet : Cor (1), Ali Khatib : Req, Bendir (2, 3, 5), Walid Baba Nasser : Darbouka, Bendir (2, 3, 5).
Toufic Farroukh
Untamed Elegance
Cinq années se sont écoulées depuis la parution de Villes invisibles, dernier opus de Toufic Farroukh qui célébrait l’art de la conversation par un dialogue habité par le rêve, celui où femmes et hommes vivraient dans l’harmonie de cités enfin pacifiées. Mais si le pouls de la musique bat à son propre rythme, la vie impose parfois son tempo et peut conduire les créateurs à emprunter des chemins de traverse. Car pour comprendre l’histoire de Untamed Elegance il faut en effet remonter quelques années en arrière, en 2017, lorsque le saxophoniste accepta d’honorer une commande en écrivant « À la frontière de… », une suite de cinquante minutes pour orchestre symphonique et quartet de jazz. Ce programme, qui ne fut donné qu’une seule fois à Beyrouth en 2018 avec l’Orchestre Philharmonique du Liban et le Toufic Farroukh Quartet, sous la direction d’Alexandre Piquion, est à n’en pas douter la source de ce qui allait advenir bien plus tard. Un projet avec une formation plus réduite dont la conception, porté du début à la fin par le désir profond de servir la musique. (…)
Denis Desassis