Balkan Taksim le duo explosif des Balkans, révèlera “Acide balkanique” son deuxième album, à l’occasion de sa sortie le 19 septembre 2025 chez Buda Musique / Socadisc.
Tout en s’interrogeant constamment sur son obsession pour les Balkans, cette région quasi mythique qui a connu tant de souffrances, mais qui a aussi apporté tant de beauté au monde, le groupe poursuit ici un voyage musical à travers des endroits réels et imaginaires. Cet album contient huit titres, certains sont des morceaux purement instrumentaux, d’autres sont des chansons interprétées en roumain et en serbo-croate.
Balkan Taksim est composé de :
– Sașa-Liviu Stoianovici : tanbur ottoman, électro-saz, tamburitza, synthétiseurs,
theremin, cobza, guimbarde, voix, mix
– Alin Zãbrãuțeanu : basse électrique, synthétiseurs, sampling, mix
Les deux chansons traditionnelles enregistrées ici viennent pour l’une du nord-est de la Roumanie (titre n° 3) et pour l’autre de Turquie, mais passée par le prisme de l’ex-Yougoslavie, plus précisément la Bosnie (titre n° 8). Fidèle à ses racines musicales et à ses expériences personnelles, le groupe joue de plusieurs instruments à cordes traditionnels : le tanbur ottoman classique se mêle au luth folklorique roumain – la cobza – et, entre les deux, on peut entendre les voix de deux membres de la famille des tamburica (luths à long manche), le prim et le dangubica (appelé également samica). Comme à son habitude, le groupe utilise ces sons traditionnels parfois filtrés et distordus. En guise de signature sonore, Balkan Taksim incorpore les textures acides de l’électro-saz turc saturé, une de leurs sonorités préférées.
On y croise également des lignes de guitare basse, des synthétiseurs analogiques et numériques, du thérémine et divers échantillonnages ethniques. D’autres éléments sonores, tels que des bruits électroniques et des craquements apportent une touche post-industrielle à l’ensemble. Tous ces moyens techniques sont mis en œuvre pour créer un espace à la fois brut et réel, mais aussi onirique. Dans cet album, l’auditeur retrouvera des éléments à la fois imaginaires et authentiques propres à la culture populaire des Balkans et des Carpates, entremêlés à des mélodies d’inspiration ottomane ainsi qu’à des citations de musique populaire urbaine occidentale de ces dernières années. Acide balkanique est le fruit d’une rencontre hypnotique entre plusieurs espaces géographiques et culturels : interprétées par les sons électroniques contemporains, les voix des musiciens paysans des Carpates rencontrent les mélodies rythmées des troubadours des Balkans, dans une véritable quête d’unité.

