L’Ensemble Marani révèlera «Sharatin» son troisième album, à l’occasion de sa sortie le 21 mars 2025 chez Buda Musique / Socadisc, après la sortie de «Soupra, le banquet géorgien» ( Musidisc, ARB en 1998) et «Ertad» (Buda Musique en 2016).
Les artistes se produiront en concert à l’Église du Val de Grâce (Paris 5e) , le 06 avril 2025 à 17h30 accompagnés de Nino Barkalaya (piano).
En outre, voici les dates de leurs prochaines représentations :
- 03/05/2025: Église Saint-André de l’Europe (Paris 8ème)
- 08/08/2025: Festival Internazionale Musiche della Terra, Ceriana (Italie)
- 09/08/2025: Festival Appennino Futuro e Remoto, Vegni (Italie)
- 10/08/2025: Genova Palazzo Tursi (Italie)
Inscrit en 2008 sur la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité (originellement proclamé en 2001), le chant polyphonique géorgien représente un des chefs d’œuvre de la culture
géorgienne.
En Géorgie, le chant polyphonique accompagne la communauté dans tous les moments de la vie, comme par exemple les cérémonies de mariage ou de funérailles, les rites de guérison, la liturgie, le travail, les berceuses pour enfants, les danses, ou encore les banquets (supra). Ces chants polyphoniques ont des caractéristiques différentes selon les provenances régionales. Le chant polyphonique est pratiqué aussi bien par les femmes que par les hommes, mais le répertoire masculin est bien plus vaste.
La pratique est traditionnellement transmise par voie orale, dans le milieu familial et communautaire. Aujourd’hui de nombreux chanteurs essayent de se rapprocher le plus possible de ce mode de transmission en apprenant directement avec les maîtres de chant (lotbari). C’est le cas en Ile de France de l’ensemble Marani, qui a réalisé plusieurs voyages d’étude en Géorgie et a invité des maîtres de chants géorgiens.
Au fil des années, l’ensemble Marani s’est produit sur de nombreuses scènes, donnant à entendre des chants traditionnels de toutes les régions de Géorgie, ainsi que des chants liturgiques orthodoxes. Son répertoire s’est développé à partir de son enracinement dans la communauté géorgienne, mais aussi dans les liens noués avec de nombreux chanteurs émérites, connaisseurs des traditions, des savoir-faire et des coutumes liés à la pratique du chant en Géorgie.