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Le groupe Bab El West présentera son nouvel album » Houdoud«, le jeudi 5 décembre 2019 à 20h30 sur la scène du Studio de l’Ermitage, à l’occasion de sa sortie le vendredi 29 novembre 2019 chez Big Banana Music / In Ouïe Distribution.

En outre, le groupe sera en concert aux dates suivantes :
– 14 septembre : Fête de L’Huma – La Courneuve (93)
– 12 octobre : La Tête des Trains – Tousson (77)
– 8 novembre : Le Zygobar – Nantes (44)
– 9 novembre : Mamm Douar Kafé – Auray (56)

Bab El West

En 2011, le chanteur-guitariste Habib Farroukh rencontre le batteur Marc Dupont et son compagnon de route, le bassiste Clément Vallin. Au fil de jams sauvages organisées dans les nombreux squats et caf-conç’ de la capitale, une solide complicité se noue entre ces trois musiciens venus de l’ouest, guidés par leur amour de l’aventure et du groove.

À la croisée des chemins, entre folk maghrébin, soul et musique afro, les contours de Bab El West (“la Porte de l’Ouest”) se dessinent en 2012.
Jouant l’équilibre entre sonorités traditionnelles et actuelles, le trio se rapproche du guitariste Hamza Bencherif, apportant à la formation sa touche blues rock, ainsi que de Nidhal Jaoua, musicien virtuose du qânun, ancêtre oriental de la harpe.

Après un accueil très favorable de la presse et du public pour leur premier album Douar, sorti en 2017, Bab El West retrouve sa genèse : la route. Deux ans de tournée et près d’une centaine de concerts plus tard, la formation de l’Ouest enregistre Houdoud, une ode au voyage gorgée de nouvelles rencontres dont la sortie est prévue le 29 novembre 2019.

Houdoud

«Le mot frontière est un mot borgne, l’homme a deux yeux pour voir le monde». Ce mot d’Eluard inspire la trame d’Houdoud, le nouvel album de Bab El West. «Houdoud«, c’est la «frontière», la jonction entre les mondes, mais aussi leur limite : joyeuse et menaçante à la fois, complexe et duelle.

Le premier album, Douar, «le village», succès critique, lauréat du prix SACEM à l’autoproduction, posait les fondations d’un village imaginaire, berceau du groupe et de ses racines.
Houdoud, lui, respire l’asphalte, la fête, et les chemins de traverse. Maturé sur la route, il porte l’empreinte de la scène et de rencontres fertiles : avec les talentueux Shiels, Irlandais anciens membres du groupe Sons of the Desert ; l’acolyte de toujours Yannick Jory, saxophoniste breton aux inflexions tziganes ; ou encore Jean-Luc Thomas, flûtiste d’exception de tradition bretonne, aux sensibilités africaines, arabes et sud-américaines.

D’escale en escale, les influences celtiques se mêlent aux sonorités maghrébines chaabi et gnawa chères au groupe pour dessiner Houdoud, la frontière sans cesse renouvelée. En filigrane, un héritage commun : le rock, la pop et la musique afro.

L’ingénieur du son Léo Fourastié installe un studio mobile au sein d’une grande bâtisse en bois située sur les bords de l’estuaire du Jaudy, dans les Côtes d’Armor, fief historique du groupe. L’enregistrement en live de l’ensemble des titres, de la voix aux percussions, donne à l’album une cohésion et une chaleur unique. Profondément organique, tour à tour western poétique, fable, récit initiatique, Houdoud passe le vivant au crible de mélodies entraînantes, aux confins de l’homme, de l’animal et du végétal.