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Teiva Viaris présente « Hi Rau E »

Le compositeur et multi-instrumentiste polynésien primé Teiva Viaris vient de révéler son nouveau single "Hī Rau E" le 04 juin 2025 chez ThirdFish Music / Distrokid. "Hī Rau E" est une mélodie douce et hypnotique aux accents folk, composée et chantée entièrement en tahitien, langue maternelle de l'artiste. Le single et le clip sont d'ores et déjà disponibles sur toutes les plate-formes. « Hī Rau E » est une œuvre qui réalise une association inédite, celle de la culture traditionnelle polynésienne dont est issu son compositeur, d’une part, et la folk indie occidentale qui a bercé son adolescence, de l’autre. Le titre aborde le thème de l’océan, berceau de la civilisation polynésienne, sur un ton ritualistique, hypnotique. Les sonorités brutes de la guitare et de la batterie acoustique, associées au caractère guttural de la langue tahitienne, se mêlent à la douceur des chœurs et des nappes de synthétiseur dans un tourbillon grandissant de motifs mélodiques répétitifs. Teiva Viaris est un compositeur et multi-instrumentiste polynésien né à Tahiti le 11/03/1987. Passionné depuis le plus jeune âge par l’univers des sons, il s’initie d’abord au piano au sein de l’école de musique de M. Fouché à la pointe des pêcheurs, jusqu’à l’âge de 12 ans, puis poursuit sa formation d’instrumentiste à la guitare, en autodidacte. Il s'investira par la suite dans de nombreuses formations musicales aux univers variés, en Polynésie d'abord, puis en métropole en parallèle de ses études de commerces et d’une formation professionnelle aux métiers de la musique qu'il effectuera à Lille, de 2006 à 2012. De retour en Polynésie, il intègre l’enseignement public en tant que professeur d’Education Musicale au collège Henri Hiro, à Faa’a, et crée son entreprise de composition et sound design, ThirdFish Music, dans sa commune natale de Punaauia, mettant ainsi à profit son expérience de compositeur pour des publicités, des films ou encore des documentaires de production locale et internationale. En 2018, il fonde avec sa compagne Poerani Germain le groupe de danse Ia Ora Te Hura avec lequel il remportera les prix de meilleur composition mélodique au Hura Tapairu 2018 et de meilleur compositeur au Heiva i Tahiti 2022.
24 juin 2025

Nadir Ben présente « Maturity »

Nadir Ben révèlera « Maturity », son nouvel album, à l'occasion de sa sortie le 05 septembre 2025 chez Joussour / InOuïe Distribution. Cet opus sera présenté le mercredi 8 octobre 2025 sur la scène des 2 Pianos (Paris, 15e) lors d'un concert de lancement exceptionnel. Le single "Majrouh", nouvel extrait de cet album, sera disponible le 13 juin 2025 sur toutes les plate-formes. D'ici là, découvrez le single "Baghi ntoub" son précédent single, d'ores et déjà disponible sur toutes les plate-formes. «Maturity», traduit «Al Rosh» en arabe, est le premier album de Nadir Ben. Neuf titres dans un style Folk Pop du Maghreb, qui séduit par sa voix et où il se révèle avec authenticité, en abordant les thèmes de l’appartenance, de l’engagement, de l’identité et de l’héritage, avec sensibilité et poésie, comme clin d’oeil à la tradition arabo-andalouse, sur des textes intuitifs, tous chantés en arabe. Nadir Benmansour est un auteur-compositeur-interprète franco-algérien, qui puise ses inspirations sur les deux rives de la Méditerranée. Il a baigné dans l’héritage de la musique andalouse, bercé par les chants chauds du Raï oranais, et au rythme des Gnawas du désert. Dans les projets qu’il entreprend, accompagné d’artistes et de musiciens de choix avec lesquels il se produit, Nadir influe sa direction artistique de l’arabo andalou à une folk pop contemporaine. C’est d’Oran, sa ville natale, que Nadir s’inspire et chante avec tendresse le romantisme et la poésie de la vie nord-africaine, en réponse aux tourments ayant jalonné l’histoire de la rive sud de la Méditerranée, tout en retraçant les amertumes de son exil. Depuis sa tendre enfance à Tlemcen, durant laquelle il est initié tôt à la musique andalouse, Nadir parcourt les styles : de l’acidité de la guitare folk, en passant par le groove transant de la musique saharienne, tout en donnant ce cachet hispano-maghrébin qui caractérise l’essence de ses influences. Line-up de l'album : Nadir Ben : compositions, arrangements, textes, voix ; Billel Mehsen : arrangements, guitare, percussions , Hichem Takaoute : basse (pistes 4, 6, 7, 8, 9) ; Maamoune Dehane : batterie (pistes 4, 7, 8, 9) ; Mohamed Miassi : arrangements, guitare (pistes 4, 7, 8, 9) ; Fouad Didi : violon (pistes 1, 2) ; Elhadi Elhassar : guitare (piste 3) ; Tomi Matthieu : basse (piste 3) ; Mehdi Drici : basse (piste 3) ; Mirabelle Gilis : violon (piste 4) ; Henri Schappert : saxophone (piste 4) ; Amine Boukraa : gumbri (piste 5) ; Farid Zebroune : mandole (piste 5) ; Mehdi Askeur : accordéon (piste 8)
27 mai 2025

Irene Amata présente « Sembianze »

Irene Amata révèlera "Sembianze", son nouvel album, à l'occasion de sa sortie le 05 septembre 2025 chez Prodastar / InOuïe Distribution. Cet opus sera présenté le lundi 29 septembre 2025 sur la scène du New Morning (Paris, 10e) lors d'un concert de lancement exceptionnel en quartet avec Fady Farah (piano), Maurizio Congiu (contrebasse) et JB Perraudin (batterie). ➡️ Le single "Confined", premier extrait de cet album, sera disponible le 02 mai 2025 sur toutes les plate-formes. ⬅️ " C’est l’histoire d’un nouveau départ et d’une affirmation de soi : Irene Amata, que l’on connaissait interprète d’un répertoire brésilien au sein du duo Sambuca (album Luz publié en 2020), se révèle leadeuse d’un quartet de jazz, compositrice, autrice. C’est l’histoire d’une mise à nu, aussi : en chantant dans sa langue maternelle, l’italien, Irene touche à l’intime et nous offre, d’une voix exempte de tout artifice, des chansons douces-amères qui sont autant de poèmes instinctifs. L’émotion au bord des lèvres et le cœur au bord des yeux, Irene a mûri pendant sept années l’écriture de Sembianze. D’abord chez elle à Paris devant son piano - Irene a une formation de pianiste classique - habitée par le plaisir ressenti lorsque les mélodies naissaient naturellement en italien. Ensuite sur scène, avec les musiciens parisiens qu’elle réunit autour d’elle et qui embrassent avec bonheur son univers musical. De la rigueur, de la constance, le goût du travail à la fois seule et en équipe : ce sont précisément les qualités qu’Irene a conservées de sa carrière de scientifique - entamée après son double doctorat en physique et biologie moléculaire - avant sa bascule dans la vie de musicienne professionnelle. Ses onze compositions originales aux couleurs douces-amères prennent vie en quartet acoustique, avec Fady Farah au piano, Maurizio Congiu à la contrebasse et JB Perraudin à la batterie. Soudé par l’expérience de la scène, le groupe a enregistré en trois jours, en novembre 2024, au Studio La Menuiserie à Noisy-le-Sec. Pour Irene, chanter dans sa langue maternelle relève de l’intime, d’une mise à nu. Un défi qui l’a amenée à repenser son jeu vocal. Si sa voix nous touche par son absence totale d’artifices, c’est qu’Irene a voulu se sentir « instrument parmi les instruments ». Offrir de la respiration à l’auditeur et beaucoup d’espace d’expression aux musiciens, constituait également un vrai choix : Fady Farah au piano se révèle comme la deuxième « voix » de l’album, sur des arrangements d’Irene qu’il a contribué à développer. " Alice Leclercq Line-up de l'album : - Irene Amata : composition, arrangement, auteure, voix - Fady Farah : piano - Maurizio Congiu : contrebasse - JB Perraudin : batterie
29 avril 2025

Spontus présente « Ar Lagad – Bleiz »

Le groupe Spontus révèlera "Ar Lagad - Bleiz" son 9e album, à l'occasion de sa sortie le 27 juin 2025 chez Klam Records / L'Autre Distribution. Le quartet est composé de : Alan Paranthoën : Violon, Chant Thomas Hurtel : Basse, Chant Erwan Bérenguer : Guitare, Chant Youen Paranthoën : Accordéon, Chant Les pieds dans la ronde et la tête dans les étoiles, ça fait trente ans que le '' plijadur '' circule entre la scène et le parquet. Avec la Ridée du petit René ou la Pourlet de la valise volée, le groove rural de Spontus fait la part belle à l’énergie communicatrice du chant à répondre. Avec 2h30 de répertoire, les musiciens s’appuient sur leurs trente années d’expérience de meneurs de danse et proposent une large variété de danses de basse et de haute Bretagne qui sont tantôt chantées, tantôt instrumentales. Les artistes se produiront en concert aux dates suivantes : - 26/04/2025 : Melrand (56) - 28/05/2025 : Semaine du golfe, Sarzeau (56) - 26/07/2025 : Lesneven (29) - 30/07/2025 : Theix (56) - 08/08/2025 : Fest-Noz Association Kaer ar Men, Arzon (56) ‘‘ Tirer le fil du chant dans la danse et le ramener dans la musique instrumentale, Voilà où on en était quand on a décidé de poser nos instruments pour renouveler le répertoire. Et là, la mémoire a fait son boulot, on s’est souvenu du « bedjon » du chant a capella sur le parquet en fin de soirée, On s’est souvenu de la puissance du chant à répondre ... On a recommencé à écouter nos sources d’inspirations premières que sont les chanteurs traditionnels. Rapidement on a commencé à taper du pied et à chanter en répondant puis on a repris nos instruments. Après quelques mois de répétitions, la décision était prise. Il fallait se mettre à chanter. Des paroles chantées par les anciens sur des musiques nouvelles et aussi des textes nouveaux. Voilà la nouvelle direction qu’on allait prendre pour amuser les danseurs, et les porter dans la danse. Alors on chante. On chante comme on parle au gens, on leur raconte des belles histoires en français ou en breton. Et on pose nos chants sur les instruments qui illustrent, complètent, et nourrissent l’imaginaire. On s'évade, on s'envole avec cet homme qui capture les couleurs du monde et finalement réussi à faire danser l'arc-en-ciel. On quitte le monde des humains pour rejoindre la révolte des insectes qui réclament leur liberté, Et on cherche pourquoi Baltazar et Barbara dansent sans discordance.'' Spontus
23 avril 2025

Cesaria Evora Orchestra en tournée en France

Actuellement en tournée en Amérique du Nord, le Cesaria Evora Orchestra débutera  sa tournée française par un concert à La Marbrerie (Montreuil) le 04/06/2025. La formation actuelle est composée de la crème des artistes de la scène cap-verdienne d'aujourd'hui : Ceuzany, Elida Almeida, Lucibela et Teofilo Chantre Voici toutes les dates de la tournée à venir : 06/06/2025 : festival Musiques Métisses, Angoulême (16) 05/12/2025 : festival Africolor, Théâtre Sarah Bernard, Goussainville (95) 06/12/2025 : festival Africolor, Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec (93) 13/12/2025 : Salle Jacques Brel, Fontenay-sous-Bois (94) 18/03/2026 : Le Colisée, Lens (62) 19/03/2026 : Rocher de Palmer, Cenon (33) 20/03/2026 : festival Détours de Babel, L’Heure Bleue, Saint-Martin d’Hères (38) 21/03/2026 : L’Arsenal, Metz (57) La disparition soudaine de Cesaria Evora le 17 décembre 2011 suscita une grande émotion parmi ses fans qui se réunirent par milliers, en 2012, pour honorer sa mémoire lors de concerts mémorables, notamment à Toulouse, Lisbonne, Amsterdam et Paris. Autour des musiciens qui accompagnaient habituellement la chanteuse, les plus grandes voix des musiques du monde sont venus rendre un ultime hommage à celle que l’on surnommait La Diva aux pieds nus – parmi elles Bonga, Angélique Kidjo, Lura, Ismaël Lô, Mayra Andrade, Bernard Lavilliers, Tito Paris pour n’en citer que quelques-unes. Après ces grandes messes, les musiciens n’ont eu qu’une envie : continuer à faire vivre le répertoire de Cesaria qui avait enchanté le public sur les scènes du monde entier. C’est ainsi qu’ils se réunirent sous le nom de Cesaria Evora Orchestra pour un premier concert, en 2014 au Kriol Jazz Festival à Praia (Cap-Vert), en hommage à l’icône des musiques du monde et à son action, notamment en tant qu’Ambassadrice de la musique cap-verdienne. Depuis cette date, le Cesaria Evora Orchestra se produit régulièrement dans le monde pour célébrer Cesaria Evora.
18 avril 2025

L’ensemble Marani présente « Sharatin » (Polyphonies de Géorgie)

L'Ensemble Marani révèlera "Sharatin" son troisième album, à l'occasion de sa sortie le 21 mars 2025 chez Buda Musique / Socadisc, après la sortie de "Soupra, le banquet géorgien" ( Musidisc, ARB en 1998) et "Ertad" (Buda Musique en 2016). Les artistes se produiront en concert à l'Église du Val de Grâce (Paris 5e) , le 06 avril 2025 à 17h30 accompagnés de Nino Barkalaya (piano). En outre, voici les dates de leurs prochaines représentations : 03/05/2025: Église Saint-André de l’Europe (Paris 8ème) 08/08/2025: Festival Internazionale Musiche della Terra, Ceriana (Italie) 09/08/2025: Festival Appennino Futuro e Remoto, Vegni (Italie) 10/08/2025: Genova Palazzo Tursi (Italie) Inscrit en 2008 sur la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité (originellement proclamé en 2001), le chant polyphonique géorgien représente un des chefs d’œuvre de la culture géorgienne. En Géorgie, le chant polyphonique accompagne la communauté dans tous les moments de la vie, comme par exemple les cérémonies de mariage ou de funérailles, les rites de guérison, la liturgie, le travail, les berceuses pour enfants, les danses, ou encore les banquets (supra). Ces chants polyphoniques ont des caractéristiques différentes selon les provenances régionales. Le chant polyphonique est pratiqué aussi bien par les femmes que par les hommes, mais le répertoire masculin est bien plus vaste. La pratique est traditionnellement transmise par voie orale, dans le milieu familial et communautaire. Aujourd'hui de nombreux chanteurs essayent de se rapprocher le plus possible de ce mode de transmission en apprenant directement avec les maîtres de chant (lotbari). C'est le cas en Ile de France de l'ensemble Marani, qui a réalisé plusieurs voyages d'étude en Géorgie et a invité des maîtres de chants géorgiens. Au fil des années, l’ensemble Marani s’est produit sur de nombreuses scènes, donnant à entendre des chants traditionnels de toutes les régions de Géorgie, ainsi que des chants liturgiques orthodoxes. Son répertoire s’est développé à partir de son enracinement dans la communauté géorgienne, mais aussi dans les liens noués avec de nombreux chanteurs émérites, connaisseurs des traditions, des savoir-faire et des coutumes liés à la pratique du chant en Géorgie.
13 mars 2025

Buda Musique présente « John Wright – Promenade »

« John Wright (1939/2013), l’homme qui faisait chanter les guimbardes La guimbarde est un idiophone avec comme élément vibrant une lamelle actionnée par pincement avec la cavité buccale du musicien comme résonateur. C’est ce petit instrument souvent considéré comme un jouet, ou un gadget musical, qui sera un des instruments de musique favori et admirablement joué par un Anglais installé en France : John Wright. « La tradition c’est une révolution permanente. » Cette phrase qu’il aimait prononcer avec son splendide accent résume bien le parcours musical de John Wright qui bouleversa le monde de la musique populaire en France en entrainant une génération à la découverte et la pratique du chant et des instruments traditionnels. En créant avec Catherine Perrier et quelques amis, en décembre 1969 : « le Bourdon », une association mythique aujourd’hui, qui chaque lundi, dans différents lieux à Paris organisait un folk Club il permettra à nombre de musiciens de venir présenter leurs musiques mais aussi à des « folkeux » de faire leurs premiers pas. C’est là qu’il rencontra, entre autres, Tran Quang Hai musicien vietnamien, maitre de la guimbarde, des cuillères et du chant diphonique. Pour John la musique sera : le chant, le Crwth, le violon... Mais toujours avec une tendresse et un émerveillement pour la guimbarde. « Ça se passe comme ça : on sélectionne un son initial tout en écoutant ce qui se passe à l’arrière-plan. Quand un autre son, lointain, vous séduit, on va le chercher et on l’amène au premier plan à la place du premier, et ainsi de suite ce qui donne avec les sons successifs et leur combinaison, l’impression de « promener » le son de la guimbarde dans la bouche et dans la gorge. Tout au long des années j’ai pratiqué la guimbarde, ou plutôt vécu avec le couple qu’elle forme avec la cavité buccale » Toute sa vie, avec sa compagne, Catherine Perrier, il exposa dans de nombreux pays, lors de ses rencontres avec des musiciens traditionnels, sa technique, la complexité et la richesse de jeu de la guimbarde. - Il participa en 1984 au premier Congrès International de Guimbarde organisé aux USA.  ... Nombreux sont les musiciens pour qui, la rencontre avec John Wright, fut une révélation dans la façon d’aborder les musiques des peuples du monde et le jeu de la guimbarde. On redécouvre de nos jours la puissance et la technicité acoustique de la guimbarde grâce aux enregistrements réalisés par John Wright, comme sur le CD Promenade : 11 morceaux enregistrés en 1989 par Patrick Georges et lumineusement commenté par de nombreux spécialistes et amis de John.  Ses adeptes sont nombreux et reconnaissants du travail et de l’ouverture d’esprit de ce musicien qui lors de longues soirées vous embarquait très vite dans une autre de ses nombreuses passions : les locomotives à vapeur ! On vous le disait le souffle c’était sa vie. ». Philippe Krumm
13 mars 2025

Buda Musique présente « Zanzibara 11 »

Avec une population d'un peu moins d'un million d'habitants en 1980, Dar es Salaam était encore le « havre de paix » auquel fait allusion son nom et ce malgré deux décennies de politique d'austérité d'Ujamaa (le « socialisme africain » du président Nyerere), l'effondrement de la communauté est-africaine et la fermeture de la frontière avec le Kenya ainsi que les coûts de la guerre de 1979 contre Idi Amin en Ouganda. Le soir venu, Dar es Salaam flamboyait par sa scène musicale live extrêmement dynamique, mettant en vedette plus de 20 groupes professionnels qui circulaient dans les boîtes de nuit de la ville, jouant ce qu'on appelle en swahili muziki wa dansi. Les années 1960 et 1970 ont vu affluer de nombreux groupes venus du Congo-Zaïre voisin. Généralement engagés par des clubs et hôtels haut de gamme de Dar es Salaam et d'Arusha pour une durée déterminée, certains musiciens et groupes sont restés, parmi lesquels les musiciens des futurs orchestres Maquis et Safari Sound. Comme d'autres groupes privés, les Congolais eurent bientôt du mal à maintenir leur spectacle en se produisant pour des propriétaires de bars locaux : alors que Maquis connaissait un énorme succès avec son style de danse Kamanyola Bila Jasho («danser Kamanyola sans transpirer») à la fin des années 1970, leur statut d'expatriés et l'évolution de l'économie les amenèrent à faire de la nécessité une vertu : il fallait adhérer à l'éthique socialiste Ujamaa en acquérant des terres à la périphérie de Dar es Salam, en vendant des produits agricoles sur le marché de Kariakoo et en se constituant sous le nom d'OMACO (Orchestre Maquis Company). Au cours de la même période, Ndala Kasheba et d'autres membres de Safaris Nkoy fusionnèrent pour former le nouvel Orchestre Safari Sound (OSS), créé par Hugo Kisima, un entrepreneur local et propriétaire du Safari Resort à Kimara, situé à l'extérieur de Dar es Saalam. Parmi les groupes publics ou paraétatiques mentionnés plus haut, ces deux groupes privés étaient les seuls à pouvoir prétendre à la première place du circuit des boîtes de nuit de Dar es Salaam de l'époque.
13 mars 2025

Xanthoula Dakovanou présente « Rizituals »

Xanthoula Dakovanou révèlera Rizituals, son 3e album sous son nom, à l'occasion de sa sortie le 21 février 2025 chez MOUSA / UVM. Cet opus sera présenté le jeudi 20 mars 2025 sur la scène du Triton (Les Lilas) lors d'un concert de lancement exceptionnel en trio avec Grégory Dargent (oud) et Violette Boulanger (violon, voix). Xanthoula s'inspire des traditions musicales de la Grèce et de la Méditerranée afin de créer des oeuvres qui concernent l'homme moderne. Ses albums précédents se sont distingués dans les World Music Charts et ont été présentés dans des festivals et salles importantes comme le Festival d'Avignon, le Festival d'Athènes-Epidaure, le Théâtre du Châtelet, le Théâtre de la Villette, les Suds à Arles, le festival 'Toute la Grèce une Culture' etc. et ont reçu des chroniques dithyrambiques dans la presse internationale. Le journal Le Monde a qualifié son travail de "bonheur musical" et ses oeuvres ont reçu à trois reprises le patronage du ministère de la Culture grec. Line-up de Rizituals : - Xanthoula Dakovanou : direction artistique, arrangements, voix - Eugenia Toli Damavoliti : voix - Dimitris Sideris : luth crétois, arrangements, voix - Sophia Efkleidou : violoncelle, voix - Giorgos Zacharioudakis : flûtes, cornemuse crétoise - Solis Barki : percussions - Christina Kouki : santour - Argiro Reppa : voix - Ensemble vocal Anemi : voix Le nouvel album de Xanthoula Dakovanou Rizituals s'inspire des traditions vocales crétoises et notamment de la chanson "Rizitiko", pour créer un rituel musical extatique et féminin. Le chant Rizitiko est une tradition vocale puissante qui date de l'époque byzantine. Joyau du patrimoine culturel immatériel grec, le Rizitiko est traditionnellement chanté par des hommes, a cappella. Dans cet album, nous entendons des chansons de ce répertoire axées sur la femme dans ses rôles traditionnels : fille, soeur, mère, épouse, amante, mais aussi une recherche active de la femme moderne, qui construit son identité en puisant dans les éléments de la tradition, étant toutefois également inspirée de la réalité urbaine moderne et de la mondialisation dans laquelle elle vit. La dramaturgie du disque met en exergue cette problématique, car on entend des mélodies traditionnelles Rizitiko avec de nouveaux arrangements : des polyphonies féminines avec des éléments byzantins et aussi médiévaux, des instruments de musique traditionnels mais aussi occidentaux, ainsi que des orchestrations expérimentales et des improvisations. Des musiciens renommés grecs y participent. Eugenia Toli Damavoliti, une voix crétoise originelle et remarquable, chante également avec Xanthoula Dakovanou. Dimitris Sideris, maître du luth crétois traditionnel mais aussi expérimental (archet électronique), participe également aux arrangements créatifs. Nous retrouvons aussi la talentueuse violoncelliste Sophia Efkleidou aux mélodies orientales mais aussi à l'improvisation, Giorgos Zacharioudakis aux multiples instruments à vent et Solis Barki aux percussions et aux paysages sonores. On entend aussi les musiciens invités Argiro Reppa (voix), Christina Kouki (santouri) et l'ensemble vocal féminin Anemi. Xanthoula Dakovanou assure la conception, la direction artistique, les arrangements et bien sûr la voix.
17 février 2025

Le trio Charneux – Leleux – Puma présente « Cinquième saison »

Le trio Charneux - Leleux - Puma révèlera « Cinquième saison » son nouvel album à l'occasion de sa sortie le 07 mars 2025 chez homerecords.be / L'Autre Distribution. Cet opus sera présenté le jeudi 10 avril 2025 sur la scène du 360 Paris Music Factory lors d'un concert de lancement exceptionnel. ➡ Le single « Juin en novembre » sera disponible prochainement sur toutes les plateformes.⬅ Aurélie Charneux est clarinettiste. De formation classique, autant créatrice qu'interprète, elle se penche très vite vers l'improvisation et la composition. La musique orientale et le swing ont une grande influence sur son parcours. Elle explore et mélange différents langages. Elle a fondé le groupe Klezmic Zirkus (avec lequel elle a joué une dizaine d'années en Belgique, France, Allemagne et Suisse ) et le quintet Mamaliga Orkestar. Le trio Charneux - Leleux - Puma est son dernier projet en date. Cinquième saison, son sixième album chez homerecords.be et sans doute son plus personnel. Le trio est constitué de : Aurélie Charneux : compositions, clarinettes Simon Leleux: percussions Nicolas Puma : contrebasse Musiciens invités : Quatuor Prisma (titres 2, 5, 7, 9) : Allison Trésor (premier violon), Julien Gillain (second violon), Maxime Devynck (alto) et Eugénie Defraigne (violoncelle). Il existe une musique intercontinentale provenant d’un pays qui n'existe pas, un lieu où les sons peuvent s’entrecroiser et dialoguer sans bagage, ni passeport. Aussi chaude que les congères de neige de la Taïga, plus rafraîchissante que la torpeur sub- saharienne ... Les compositions proposées explorent et se réapproprient différentes traditions musicales, plus ou moins éloignées, et tentent de créer une musique à l'identité mouvante. Ici un rythme aborigène évoque la musique de chambre classique, là des modes de part et d'autre de la Méditerranée font connaissance... Du bonheur et du risque de gommer les cases... « Il n’y a plus de saison », ou peut-être une cinquième, qui se joue des habitudes. Des moments d’improvisation parfois proches de la transe nous amènent avec élégance tant dans la vigueur que dans l’intime. Un trio équilatéral où se répondent Simon Leleux (spécialiste du doholla et de la darbuka), le contrebassiste Nicolas Puma, musicien protéiforme et caméléon, et le souffle généreux de la clarinettiste Aurélie Charneux, qui signe également la plupart des compositions. Le quatuor Prisma ajoute la couleur « cordes » sur quelques plages de l’album.
21 janvier 2025